Une dent de devant manquante peut impacter bien plus que l'esthétique de votre sourire. Elle joue un rôle essentiel dans la phonation, l'élocution, et le maintien d'une occlusion dentaire correcte. La perte d'une incisive peut même affecter la confiance en soi et les interactions sociales. La solution d'un implant dentaire pour remplacer une dent de devant, bien qu'efficace et durable, représente un investissement financier conséquent. C'est pourquoi la question du *remboursement implant dentaire dent de devant* et de la *prise en charge assurance dentaire* est au cœur des préoccupations des patients.

L'implant dentaire, en tant que racine artificielle en titane, offre une base solide pour la pose d'une couronne en céramique qui reproduit fidèlement l'apparence et la fonction d'une dent naturelle. Néanmoins, le coût total, souvent supérieur à 2500 euros, peut être un frein.

Le coût d'un implant dentaire pour une dent de devant : une évaluation détaillée

Le coût d'un *implant dentaire* pour une *dent de devant* est un ensemble de frais répartis sur plusieurs étapes. Comprendre ces postes de dépenses vous permettra d'anticiper au mieux votre budget et d'identifier les leviers d'optimisation possibles, notamment en matière d'*assurance dentaire* et de *remboursement*. Il est important de considérer tous les aspects financiers avant de prendre une décision.

Détail des postes de dépenses

Chaque étape du processus d'implantation contribue au coût global. Il est donc important de connaître les différentes phases et les frais associés, qui impacteront directement le niveau de *remboursement implant dentaire* possible.

  • Phase pré-implantatoire : Inclut les examens préliminaires tels que radiographies panoramiques (coût moyen : 150 euros), scanners 3D (si nécessaire, entre 300 et 600 euros), consultations avec le chirurgien-dentiste (environ 80 euros la consultation), et éventuellement des greffes osseuses si le volume osseux est insuffisant (entre 800 et 2500 euros). L'extraction d'une dent restante endommagée est aussi à prendre en compte (entre 50 et 150 euros).
  • Phase chirurgicale : Correspond à la pose de l'implant en titane dans l'os de la mâchoire. Le coût de l'implant lui-même varie en fonction du fabricant et de ses caractéristiques (entre 500 et 1500 euros). Les honoraires du chirurgien-dentiste sont également à prévoir (entre 500 et 1200 euros). Cette phase peut représenter un investissement total de 1000 à 2700 euros.
  • Phase prothétique : Elle concerne la fabrication et la pose de la couronne sur l'implant. Le choix du matériau (céramique, zircone, etc.) influence le coût. Les honoraires du prothésiste et du dentiste sont inclus. Attendez-vous à une dépense de 800 à 2000 euros. Une couronne en zircone, plus esthétique, coûte en moyenne 300 euros de plus qu'une couronne en céramique.
  • Suivi post-opératoire : Comprend les consultations de contrôle régulières (environ 50 euros par consultation) et les radiographies pour vérifier l'ostéointégration de l'implant (la fusion de l'implant avec l'os). Ces contrôles sont indispensables pour le succès à long terme et peuvent coûter entre 100 et 300 euros au total.

Fourchette de prix

Le prix total d'un *implant dentaire pour une dent de devant* se situe généralement entre 2500 et 6000 euros. Il est crucial de demander un devis détaillé auprès de votre dentiste pour connaître le coût exact de votre traitement et anticiper le *remboursement assurance dentaire*. Le prix varie considérablement en fonction de la région, du praticien, et du type d'implant utilisé. Par exemple, un implant en zircone est souvent plus cher qu'un implant en titane, augmentant le coût total d'environ 20%. Les régions parisienne et PACA sont généralement plus chères que les autres régions.

Facteurs influençant le prix

Plusieurs éléments peuvent faire varier le prix final d'un *implant dentaire*, et donc impacter le *remboursement mutuelle* que vous pourrez obtenir. Il est important de les prendre en considération lors de votre prise de décision et de bien comprendre comment ils sont pris en compte par votre *assurance dentaire*.

  • Matériaux de l'implant et de la couronne : Les implants en titane sont les plus courants, offrant un excellent rapport qualité/prix. Les implants en zircone sont de plus en plus populaires pour leur biocompatibilité et leur esthétique, mais ils sont plus onéreux. Les couronnes peuvent être en céramique, en zircone ou en métal-céramique. Un implant en zircone coûte entre 800 et 1800 euros, contre 500 à 1500 euros pour un implant en titane.
  • Nécessité d'une greffe osseuse : Si le volume osseux est insuffisant (souvent constaté chez 30% des patients nécessitant un implant), une greffe osseuse peut être nécessaire pour assurer la stabilité de l'implant. Cela représente un coût et une complexité supplémentaire, variant de 800 à 3000 euros selon la technique utilisée (comblement sinusien, greffe d'apposition, etc.).
  • Technologie utilisée : L'utilisation de l'imagerie 3D (scanner cone beam, coût : 200 à 500 euros) et de la chirurgie guidée peut améliorer la précision de la pose de l'implant, réduisant les risques de complications et améliorant le succès à long terme. La chirurgie guidée ajoute un coût de 300 à 700 euros.
  • Réputation et expérience du praticien : Les honoraires des chirurgiens-dentistes expérimentés et réputés peuvent être plus élevés. Un chirurgien avec plus de 15 ans d'expérience peut facturer ses honoraires 20 à 30% plus cher qu'un jeune praticien.

Les acteurs du remboursement : qui peut vous aider financièrement à payer votre implant dentaire ?

Face au coût élevé d'un *implant dentaire*, il est crucial de connaître les différents acteurs qui peuvent vous aider à financer votre traitement et à comprendre les limites du *remboursement*. De l'*assurance maladie* aux *complémentaires santé*, en passant par des *aides spécifiques*, plusieurs options sont à explorer pour alléger votre reste à charge.

Assurance maladie (sécurité sociale) : un remboursement très limité

Le *remboursement des implants dentaires* par l'*Assurance Maladie* (Sécurité Sociale) est malheureusement très limité, voire inexistant dans la plupart des cas. Il est donc essentiel de bien connaître les règles et les exceptions pour éviter toute déconvenue.

  • Principe général : En règle générale, les *implants dentaires* ne sont pas remboursés par l'*Assurance Maladie*. Considérant l'acte comme "hors nomenclature", la Sécurité Sociale ne prend pas en charge ce type de soins. Seuls les traitements conservateurs (détartrage, soins de carie) et certaines prothèses sont partiellement remboursés.
  • Exceptions (rares et encadrées) : Des exceptions existent, mais elles sont rares et soumises à des conditions très strictes. Elles concernent principalement les cas d'agénésie dentaire multiple (absence de plusieurs dents dès la naissance) liée à une maladie rare, d'atteintes sévères des maxillaires consécutives à un accident ou une pathologie grave (cancer, traumatisme important). En 2023, moins de 1% des demandes de *remboursement d'implants dentaires* ont été acceptées par la Sécurité Sociale.
  • Focus sur la Base de Remboursement (BR) : Même dans les cas exceptionnels où un *remboursement* est accordé, la base de *remboursement* de la Sécurité Sociale est très faible, de l'ordre de 23% du tarif conventionnel pour une couronne sur implant, ce qui représente quelques dizaines d'euros seulement. Cela est bien loin de couvrir le coût réel de l'implant et des honoraires du praticien.

Complémentaires santé (mutuelles) : la principale source de remboursement pour vos implants dentaires

Les *complémentaires santé* (mutuelles) sont les principaux acteurs en matière de *remboursement d'implants dentaires*. Elles peuvent prendre en charge une part significative du coût total, en fonction du contrat souscrit. Il est donc essentiel de bien choisir votre contrat et de comprendre les garanties proposées pour optimiser votre *remboursement mutuelle implant dentaire*.

  • Importance de la complémentaire santé : La *complémentaire santé* est la principale source de *remboursement* pour les *implants dentaires*. Sans une bonne mutuelle, le reste à charge peut être très important. Un contrat de mutuelle performant peut couvrir jusqu'à 70% du coût d'un implant.
  • Types de contrats : Il existe différents types de contrats de *complémentaire santé*, notamment les contrats responsables et les contrats non responsables. Les contrats responsables, qui représentent environ 95% des contrats vendus, offrent des avantages fiscaux, mais ils imposent des limitations de *remboursement* pour certains types de soins, notamment les dépassements d'honoraires. Les contrats non responsables offrent une plus grande liberté de *remboursement*, mais ils sont généralement plus chers.
  • Niveaux de remboursement : Les niveaux de *remboursement* des mutuelles pour les *implants dentaires* varient considérablement. Ils peuvent être exprimés sous forme de forfait annuel (par exemple, 800 euros par an), de pourcentage de la Base de Remboursement (BR) de la sécurité sociale (par exemple, 300% de la BR), ou de prise en charge du dépassement d'honoraires (par exemple, 100% des frais réels, dans la limite d'un plafond). Une garantie à 300% BR signifie que la mutuelle rembourse 3 fois le tarif de convention de la sécurité sociale (qui est quasi inexistant pour les implants), donc cela reste souvent insuffisant. Un forfait de 800 euros représente environ 20 à 30% du coût total d'un implant.
  • Comparaison des offres : Il est conseillé de comparer les offres de différentes mutuelles et de bien lire les conditions générales, notamment le délai de carence (la période pendant laquelle vous ne pouvez pas bénéficier des *remboursements*) et les exclusions de garantie. Un délai de carence de 3 à 12 mois est fréquent pour les soins dentaires coûteux comme les *implants dentaires*. Comparez au moins 3 offres avant de prendre une décision.
  • Attention aux plafonds : Même avec une bonne mutuelle, il existe souvent un plafond de *remboursement* pour les *implants dentaires*. Ce plafond peut être annuel ou sur toute la durée du contrat. Un plafond de 1500 euros par an est fréquent, mais peut être insuffisant si vous avez besoin de plusieurs implants.

Aides financières spécifiques : solutions alternatives pour alléger le coût de votre implant dentaire

Au-delà de l'*Assurance Maladie* et des *mutuelles*, il existe des *aides financières spécifiques* qui peuvent vous aider à financer votre *implant dentaire* et à optimiser votre *remboursement*. Explorez ces solutions pour compléter votre prise en charge et réduire votre reste à charge. Ces aides sont souvent méconnues, mais peuvent représenter un coup de pouce significatif.

  • Aides des Conseils Départementaux : Certains départements proposent des *aides financières* pour les soins dentaires, y compris les *implants dentaires*, sous conditions de ressources. Contactez votre Conseil Départemental pour connaître les critères d'éligibilité et les modalités de demande. En 2023, le département des Bouches-du-Rhône a alloué une enveloppe de 80 000 euros pour les *aides dentaires*, bénéficiant à environ 150 personnes.
  • Aides des Caisses de Retraite : Certaines caisses de retraite complémentaires proposent des *aides spécifiques* pour les soins dentaires de leurs adhérents, notamment pour les *implants*. Renseignez-vous auprès de votre caisse pour connaître les conditions d'accès à ces aides. Par exemple, la caisse Agirc-Arrco propose un forfait allant de 400 à 1200 euros pour les prothèses dentaires, sous certaines conditions.
  • Fondations et Associations : Des fondations et associations, comme la Fondation de France ou l'association "Sourire Solidaire", peuvent proposer des *aides financières* pour les *implants dentaires*, notamment pour les personnes en situation de précarité ou atteintes de certaines pathologies. L'association "Sourire Solidaire" a permis de financer plus de 150 implants en 2023, grâce à des dons et des partenariats avec des dentistes.
  • Facilités de paiement proposées par les dentistes : N'hésitez pas à demander à votre dentiste s'il propose des *facilités de paiement*, telles que le paiement en plusieurs fois sans frais ou des plans de financement personnalisés. Cela peut vous aider à étaler le coût de votre traitement sur plusieurs mois et à rendre l'*implant dentaire* plus accessible. Environ 40% des cabinets dentaires proposent des facilités de paiement à leurs patients.

Conditions d'éligibilité au remboursement : les critères à respecter pour votre assurance dentaire

Pour bénéficier d'un *remboursement* optimal de votre *implant dentaire* par votre *assurance dentaire*, il est essentiel de respecter certaines *conditions d'éligibilité*. La justification médicale, le choix du praticien et le respect des procédures sont des éléments clés à prendre en compte.

Justification médicale : un élément clé pour votre demande de remboursement implant dentaire

La justification médicale de la nécessité d'un *implant dentaire* est un élément déterminant pour obtenir un *remboursement* de votre *assurance dentaire*. Un dossier médical solide et complet est indispensable.

  • Perte de la dent suite à un accident : Si la perte de votre *dent de devant* est due à un accident (chute, choc, accident de la voie publique...), votre mutuelle peut prendre en charge une partie plus importante du coût de l'*implant*. Fournissez un certificat médical détaillé et un constat d'accident à votre mutuelle. Le taux de *remboursement* est en moyenne supérieur de 20% dans les cas de perte de dent suite à un accident.
  • Perte de la dent due à une pathologie : Dans certains cas, la perte de la dent peut être due à une pathologie (maladie parodontale sévère, maladie rare, cancer...). Votre mutuelle peut alors prendre en compte cette situation pour étudier votre demande de *remboursement* avec plus d'attention. Un diagnostic précis et un protocole de soins adapté seront nécessaires.
  • Importance du dossier médical : Constituez un dossier médical complet, comprenant les radiographies (panoramique, cone beam), les examens cliniques (bilan parodontal, étude de l'occlusion) et les justificatifs de vos traitements antérieurs. Ce dossier permettra de justifier la nécessité de l'*implant* auprès de votre mutuelle et d'optimiser votre *remboursement*. Un dossier complet augmente vos chances d'obtenir un *remboursement* d'environ 30%.

Choix du praticien : conventionné ou non conventionné ? l'impact sur votre assurance dentaire

Le choix de votre chirurgien-dentiste (conventionné ou non) peut avoir un impact significatif sur le *remboursement* de votre *implant dentaire* par votre *assurance dentaire*. Il est donc important de bien comprendre les différences.

  • Impact sur le remboursement : Les honoraires des dentistes conventionnés sont plafonnés par la Sécurité Sociale, ce qui peut limiter le *remboursement* de votre mutuelle si elle se base sur les tarifs de convention. Les dentistes non conventionnés peuvent pratiquer des honoraires plus élevés, mais votre mutuelle peut prendre en charge une partie de ce dépassement, en fonction des garanties de votre contrat. Un dentiste conventionné pratique des honoraires en moyenne 15% moins élevés qu'un dentiste non conventionné, mais votre *remboursement mutuelle* peut être plus important avec un praticien non conventionné, si votre contrat le prévoit.
  • Transparence des honoraires : Demandez un devis détaillé et personnalisé avant de commencer le traitement, afin de connaître le montant exact des honoraires du dentiste et de votre éventuel reste à charge. La loi oblige les dentistes à afficher leurs tarifs de manière claire et visible, mais il est important de demander des précisions sur les codes de nomenclature utilisés pour le *remboursement mutuelle*.

Respect des procédures : demande d'accord préalable (si nécessaire) pour votre implant

Certaines mutuelles exigent une demande d'accord préalable avant de réaliser un *implant dentaire*. Il est impératif de respecter cette procédure pour éviter un refus de *remboursement* et de bien vous renseigner auprès de votre *assurance dentaire*.

  • Certaines mutuelles exigent un accord préalable : Vérifiez attentivement si votre mutuelle exige un accord préalable pour la pose d'un *implant dentaire*. Cette demande doit être effectuée avant le début du traitement et nécessite souvent de fournir un devis détaillé, un bilan radiologique et un plan de traitement. Environ 45% des mutuelles exigent un accord préalable pour les *implants dentaires*.
  • Importance de respecter les délais et les formalités : Respectez scrupuleusement les délais et les formalités indiqués par votre mutuelle pour la demande d'accord préalable. Un dossier incomplet ou une demande hors délai peut entraîner un refus de *remboursement*. Le délai de réponse de la mutuelle est en moyenne de 2 à 3 semaines. Conservez précieusement une copie de votre demande et de tous les documents fournis.

Alternatives à l'implant dentaire : remboursement et budget pour remplacer une dent de devant

Si le coût d'un *implant dentaire* est trop élevé pour votre budget, d'autres solutions existent pour remplacer une *dent de devant* manquante. Le bridge et la prothèse amovible sont des alternatives à considérer en fonction de vos besoins, de vos préférences et du niveau de *remboursement* offert par votre *assurance dentaire*.

Le bridge : une option moins chère pour remplacer une dent de devant, mais...

Le bridge est une prothèse fixe qui s'appuie sur les dents adjacentes pour remplacer une dent manquante. C'est une option moins coûteuse que l'*implant dentaire*, mais elle présente des inconvénients qu'il est important de connaître.

  • Présentation du bridge : Le bridge est une prothèse fixe qui remplace une ou plusieurs dents manquantes en s'appuyant sur les dents adjacentes, qui sont taillées pour servir de piliers. Il offre une solution esthétique et fonctionnelle, mais il nécessite de modifier les dents saines voisines, ce qui peut les fragiliser à long terme. La durée de vie d'un bridge est en moyenne de 10 à 15 ans, contre 20 ans ou plus pour un *implant dentaire*.
  • Remboursement du bridge : Le bridge est généralement mieux remboursé que l'*implant dentaire* par l'*Assurance Maladie* et les *complémentaires santé*. Le *remboursement* dépend du type de bridge (métallique, céramo-métallique, céramique) et des garanties de votre mutuelle. Le tarif de convention de la Sécurité Sociale pour un bridge de 3 éléments est d'environ 279,50 euros, mais le coût réel peut varier de 800 à 2500 euros.

La prothèse amovible (partielle ou complète) : la solution la plus économique

La prothèse amovible est une prothèse que l'on peut retirer et remettre en place. C'est la solution la plus économique pour remplacer une *dent de devant*, mais elle présente des inconvénients en termes de confort, d'esthétique et de stabilité.

  • Présentation de la prothèse amovible : La prothèse amovible est une prothèse que le patient peut retirer et remettre en place. Elle est maintenue en bouche par des crochets ou des adhésifs. Elle peut être partielle (si elle remplace seulement quelques dents) ou complète (si elle remplace toutes les dents). Elle offre une solution rapide et abordable, mais elle peut être inconfortable, instable et affecter l'élocution.
  • Remboursement de la prothèse amovible : La prothèse amovible est remboursée par l'*Assurance Maladie* et les *complémentaires santé*. Le niveau de *remboursement* dépend du type de prothèse (résine, métallique) et des garanties de votre mutuelle. Le tarif de convention de la Sécurité Sociale pour une prothèse amovible partielle est d'environ 182,75 euros, mais le coût réel peut varier de 500 à 1500 euros.

Solutions innovantes : implant court ou all-on-4 pour une dent de devant ?

Des solutions innovantes, comme les implants courts ou la technique All-on-4, peuvent être envisagées dans certains cas, mais elles sont rarement adaptées au remplacement d'une seule *dent de devant*. Elles peuvent offrir des avantages en termes de coût et de complexité, mais il est important de bien évaluer leurs indications et leur potentiel de *remboursement*.

  • Implants courts : Les implants courts sont des implants plus courts que les implants traditionnels. Ils peuvent être utilisés lorsque le volume osseux est insuffisant, évitant ainsi la nécessité d'une greffe osseuse. Ils sont cependant moins stables et ne sont pas toujours adaptés au remplacement d'une *dent de devant* soumise à des forces importantes. Ils coûtent en moyenne 10 à 15% de plus qu'un implant traditionnel.
  • All-on-4 : La technique All-on-4 consiste à poser seulement 4 implants pour supporter une prothèse complète. Elle est principalement utilisée pour la réhabilitation des arcades dentaires complètes et n'est pas adaptée au remplacement d'une seule *dent de devant* isolée. Elle peut être une solution intéressante pour les personnes ayant perdu toutes leurs dents, car elle est moins coûteuse que la pose de plusieurs implants individuels.
  • Potentiel de remboursement de ces techniques : Le *remboursement* de ces techniques dépend de votre mutuelle et du devis proposé par votre dentiste. Renseignez-vous auprès de votre mutuelle pour connaître les modalités de prise en charge et les codes de nomenclature utilisés. Le *remboursement* est souvent similaire à celui d'un implant traditionnel, mais peut varier en fonction des spécificités de la technique.

Conseils pratiques et recommandations pour optimiser votre remboursement implant dentaire

Pour optimiser votre prise en charge financière et faire le meilleur choix pour votre *implant dentaire*, suivez ces conseils pratiques et recommandations. Une bonne préparation et une information complète sont essentielles pour maîtriser votre budget et obtenir le meilleur *remboursement* possible.

Demander un devis détaillé : un impératif pour votre remboursement assurance dentaire

Obtenir un devis détaillé est la première étape pour anticiper le coût de votre *implant dentaire* et connaître les modalités de *remboursement* proposées par votre *assurance dentaire*. Un devis transparent et complet est indispensable pour prendre une décision éclairée.

  • Importance du devis : Le devis est un document essentiel qui vous permet de connaître le coût exact de votre traitement et de comparer les offres de différents dentistes. Il vous permet également de connaître les codes de nomenclature qui seront utilisés pour le *remboursement* par votre mutuelle et d'anticiper votre reste à charge. Un devis clair et précis vous protège contre les mauvaises surprises.
  • Que doit contenir le devis : Un devis complet doit détailler les prestations prévues (examens, pose de l'implant, pose de la couronne, greffe osseuse éventuelle...), les matériaux utilisés (marque et type d'implant, matériau de la couronne), les honoraires du dentiste et du prothésiste, et les codes de nomenclature pour le *remboursement* par votre mutuelle. Vérifiez que le devis mentionne les garanties proposées sur l'*implant* et la couronne.

Comparer les offres des mutuelles : un investissement rentable pour votre santé bucco-dentaire

Comparer les offres des mutuelles est essentiel pour trouver le contrat qui correspond le mieux à vos besoins et à votre budget en matière de soins dentaires, et notamment pour la prise en charge des *implants dentaires*. Un comparatif attentif peut vous permettre d'économiser plusieurs centaines d'euros par an et d'obtenir un meilleur *remboursement*.

  • Utiliser des comparateurs en ligne : Utilisez des comparateurs en ligne pour gagner du temps et comparer facilement les offres de différentes mutuelles. Ces comparateurs vous permettent de filtrer les offres en fonction de vos besoins (niveau de *remboursement* pour les *implants*, délais de carence, prise en charge des dépassements d'honoraires, etc.). Environ 70% des Français utilisent des comparateurs en ligne pour choisir leur mutuelle.
  • Lire attentivement les conditions générales : Lisez attentivement les conditions générales des contrats de mutuelle avant de souscrire, afin de connaître les exclusions de garantie, les limitations de *remboursement* et les conditions de résiliation. Soyez attentifs aux plafonds de *remboursement* annuels ou sur toute la durée du contrat et aux délais de carence.
  • Ne pas hésiter à négocier : N'hésitez pas à négocier les tarifs de votre mutuelle, surtout si vous êtes déjà client depuis plusieurs années. Certaines mutuelles sont prêtes à faire des efforts pour fidéliser leurs clients et vous proposer des offres personnalisées. Demandez si vous pouvez bénéficier d'une réduction en regroupant plusieurs contrats (mutuelle, assurance habitation, assurance auto) ou en optant pour un paiement annuel.

Anticiper le coût : planification financière pour votre implant dentaire et remboursement mutuelle

Anticiper le coût d'un *implant dentaire* est indispensable pour éviter les mauvaises surprises et planifier votre budget en tenant compte du *remboursement* de votre mutuelle et des éventuelles *aides financières* disponibles. Une bonne planification financière vous permettra d'aborder votre traitement en toute sérénité.

  • Épargner : Si possible, commencez à épargner le plus tôt possible pour financer votre *implant dentaire*. Mettez de côté une somme d'argent chaque mois sur un compte épargne dédié à vos soins dentaires. Même une petite somme régulière peut vous aider à constituer un capital significatif.
  • Envisager un prêt personnel : Si vous ne disposez pas d'une épargne suffisante, vous pouvez envisager de contracter un prêt personnel auprès d'une banque ou d'un organisme de crédit. Comparez les taux d'intérêt, les frais de dossier et les conditions de remboursement avant de vous engager. Le taux d'intérêt moyen pour un prêt personnel en 2024 se situe entre 3% et 6%, en fonction de la durée et du montant emprunté.
  • Parler de ses difficultés financières à son dentiste : N'hésitez pas à parler de vos difficultés financières à votre dentiste. Il pourra peut-être vous proposer des facilités de paiement, vous orienter vers des solutions alternatives moins coûteuses ou vous mettre en relation avec des organismes proposant des *aides financières*. La transparence est essentielle pour trouver des solutions adaptées à votre situation.

Maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire : la prévention avant tout pour éviter les implants

La prévention est essentielle pour éviter la perte de dents et les complications après la pose d'un *implant dentaire*. Une bonne hygiène bucco-dentaire est le meilleur investissement pour préserver votre capital dentaire et limiter les besoins en traitements coûteux. Une visite régulière chez le dentiste est également indispensable pour détecter et traiter les problèmes à un stade précoce.

  • Prévenir la perte de dents : Adoptez une bonne hygiène bucco-dentaire en vous brossant les dents au moins deux fois par jour avec un dentifrice fluoré, en utilisant du fil dentaire quotidiennement pour éliminer la plaque entre les dents, et en consultant régulièrement votre dentiste pour un détartrage et un contrôle. Une bonne hygiène bucco-dentaire réduit de 60% le risque de développer une maladie parodontale, principale cause de perte de dents chez l'adulte.
  • Limiter les risques de complications après l'implant : Suivez scrupuleusement les recommandations de votre dentiste après la pose de l'*implant* (alimentation, hygiène, suivi). Un suivi régulier est indispensable pour assurer le succès à long terme de votre *implant* et prévenir les complications (péri-implantite, mucosite). Le taux de succès des implants dentaires est d'environ 95% à 10 ans, à condition de respecter une hygiène rigoureuse et un suivi régulier.